Créée en 1947, l’Ecole de Service Social est une entité unique au sein de l’Assurance Maladie. Elle forme des assistants de service social, des cadres du secteur social et médico-social et propose également des formations pour les professionnels des secteurs sociaux et des managers.

Ce film a été tourné à l’occasion de l’installation de l’Ecole dans le 19ème arrondissement de Paris au début de l’année 2013, avec la participation d’agents de direction de la Cramif, d’anciens et de nouveaux membres de l’équipe administrative et pédagogique, d’anciens étudiants et d’étudiants actuellement en formation.

Pouvez-vous définir les particularités de l’Ecole ?

Marie-Andrée Sadot, directrice de l’Ecole de 2004 à 2007 :

" Depuis son ouverture, cette école est spécialisée dans le champ de la santé et du handicap. Je pense que c’est très important que ça perdure ".

Agnès Busko, responsable pédagogique :

Mais je n’avais pas saisi à quel point l’Ecole était ancrée et intégrée dans la Cramif ".

Estelle Hannebert, responsable pédagogique :

" Beaucoup de candidats qui s’inscrivent dans cette Ecole, notamment parce qu’on est reconnu comme l’Ecole de l’Assurance Maladie ".

Gérard Ropert, ancien directeur général de la Cramif :

" La Cramif gère cette Ecole pour le compte de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie. Elle le fait donc avec un certain nombre de partenariats étroits dont celui bien entendu du Conseil Régional qui est le principal financeur ".

Quelles sont les forces de l’Ecole ?

Marie-Andrée Sadot, directrice de l’Ecole de 2004 à 2007 :

" En fait, c’est une Ecole qui est réactive et constructive ".

Estelle Hannebert, responsable pédagogique :

" L’image d’une école très sérieuse, très rigoureuse, avec de très bons résultats aux diplômes ".

Michelle Lascar, ex-étudiante, ex-formatrice vacataire :

Une excellente réputation en terme de qualité, rigueur de la formation, encadrement ".

Jean-Claude Poirier, directeur adjoint :

" Je voudrais dire également que la qualité des personnes qui ont conduit techniquement cette Ecole, leur a donné une aura particulière ".

Régine Haspel, directeur adjoint :

" La confiance qui lui est faite, puisque chaque année la Caisse Nationale d’Assurance Maladie lui confie la déclinaison du programme de formation, au service de ses missions de service social, ses partenariats, la diversité de ses clientèles ".

Jean-Claude Poirier, directeur adjoint :

" C’est qu’on est passé d’une école qui était très orientée sur des formations assez générales à connotation un peu psy vers du professionnalisme accentué, qui a permis d’accompagner les changements impulsés par l’Institution notamment toutes les commandes de la Caisse Nationale qui ont permis d’accompagner le changement, et les nouvelles orientations des politiques sociales, et de la branche retraite et de la branche maladie ".

Patrick Ludier, ex-étudiant, responsable de service

" Une Ecole qui était adossée à une Institution avec des missions de service public ".

Charlotte Marcon, étudiante :

" C’était mieux finalement d’être dans une petite promo, ne serait-ce que pour nouer des relations, des contacts ".

Gérard Ropert, ancien Directeur général de la Cramif :

" Même si l’Ecole n’a pas vocation à devenir donc plus importante qu’elle ne l’est, « small is beautiful » n’est-ce pas, elle peut néanmoins être considérée comme grande eu égard à la fois donc aux valeurs qu’elle porte et je pense aussi aux missions de l’Assurance Maladie qu’elle soutient ".

Un mot sur les moments forts

Yannick Legriel, ex-responsable pédagogique :

" Les résultats lors des diplômes, c’est toujours un moment très émouvant entre la joie de ceux qui sont reçus, qui vont pouvoir aller sur le terrain, et puis ceux pour lesquels ça a été plus difficile ".

Lorraine Baron, étudiante :

« Y a les Alcooliques Anonymes qui sont venus faire une intervention à l’Ecole. On avait un cours de prévu. J’étais pas la seule à être très touchée par leurs témoignages ".

Patrick Ludier, ex-étudiant, responsable de service :

" J’avais une représentation assez technique du métier et la question de la part de la relation au public et de l’accompagnement, ça a été une vraie belle découverte sur le contenu de la formation ".

Louiza Tafoughalt, ancienne secrétaire à l’Ecole de Service Social :

" C’est une équipe, toute l’équipe pédagogique et la direction administrative, et même la direction, ils mettent tout en œuvre pour que l’étudiant ressorte avec un savoir-faire, avec un diplôme, qu’il ait confiance en lui pour qu’il réussisse ".

Marie-Odile Martin-Sanchez, responsable pédagogique :

" Plus qu’une famille, c’est une équipe sportive ! ".

Et les nouveaux locaux, qu’en pensez-vous ?

Marie-Thérèse Granet, ex-étudiante, assistante de Service social :

" Bien située, parce que c’était un peu excentré des transports en commun, rue des Peupliers ".

Colette Abel, ex-étudiante, ex-responsable pédagogique :

" Là, je trouve qu’elle ressurgit d’une façon assez extraordinaire et je pense qu’elle fait référence dans le secteur du travail social ".

Jacqueline Godard, vacataire, ex-responsable pédagogique :

" Déjà, ils sont beaucoup plus grands, plus spacieux, c’est un vrai plaisir de travailler dans des salles de classe ".

Patrick Ludier, ex-étudiant, responsable de service :

" Il y a un vrai espace documentation ".

Colette Abel, ex-étudiante, ex-responsable pédagogique :

" C’est facile d’accès, c’est sympa, je trouve, j’aimerais bien redevenir étudiante ".

Fabien Abondo, étudiant :

" Tout simplement que l’aspect des locaux continue à se refléter dans la formation à tous les niveaux ".

Thierry Martinez, responsable pédagogique :

" Le fait d’avoir déménagé, ça a recréé quelque chose de très dynamique, même au niveau professionnel, au niveau du quotidien, c’est vraiment quelque chose qui marque, c’est un tremplin je crois pour continuer à travailler, voire à travailler mieux ".

Qu’est-ce que vous souhaitez pour l’avenir de l’Ecole ?

Yannick Legriel, ex-responsable pédagogique :

" Développer sa place dans le champ de la santé puisque nous sommes vraiment ancrés dans le champ de la santé ".

Patricia Gernet, ex-secrétaire à l’Ecole :

" Qu’elle garde sa renommée tous simplement et ses bons résultats ".

Patrick Ludier, ex-étudiant, responsable de service :

" Qu’elle continue à avoir un large public de candidats à la formation d’assistant de service social. Y a pas ou y a plus d’associations ou d’organisations d’anciens étudiants. Bon, peut-être qu’on peut souhaiter ça aussi pour l’avenir de l’Ecole ".

Thierry Martinez, responsable pédagogique :

" Les écoles de service social vont se restructurer pour recréer ce qu’on appelle les HEPASS (Hautes Ecoles Professionnelles en Action Sociale et de Santé) ".

Agnès Busko, responsable pédagogique :

" Et il pourrait y avoir des passerelles possibles sur d’autres formations type formation universitaire. Donc ça c’est en travaux ".

Thierry Martinez, responsable pédagogique :

" Les projets qui se profilent c’est aussi l’ouverture à une ouverture européenne de l’ensemble des formations ".

Agnès Busko, responsable pédagogique :

" Donc on imagine développer plus de la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) ".

Témoignage d’une jeune femme :

" Ce qui serait intéressant, c’est qu’elle se diversifie. Je pense que des promos d’éducateur spécialisé ou même d’éducateur de jeunes enfants ou autre ça pourrait aussi être intéressant ".

Pascale Dupas, ancienne directrice de l’Ecole :

" D’autres projets seraient de se rapprocher d’autres centres de formation pour faire avec d’autres, je dirais, des formations nouvelles, soit au titre de la formation continue, ou peut-être des formations diplômantes ".

Estelle Hannebert, responsable pédagogique :

" Y’a des gens d’autres horizons. J’ai envie de dire, qui viennent en formation, c’est pas que des gens qui travaillent dans les organismes de Sécurité sociale qui viennent dans le cadre de la formation continue, et ça c’est une ouverture extraordinaire qu’il faut absolument garder ".

Colette Abel, ex-étudiante, ex-responsable pédagogique :

" Je trouve qu’il faut développer les partenariats du fait que maintenant on a la place et tout, dans le cadre de colloques, d’échanges, des journées d’études, sur des méthodologies, travail social avec le groupe ".

Régine Haspel, directeur adjoint :

" Qu’elle n’est pas simplement une Ecole, mais qu’elle est aussi un lieu de réflexion, d’échanges, de débats, avec tous ceux qui travaillent autour du travail social et de la santé ".

Julie Caudrelier, étudiante :

" Qu’il y soit toujours transmis l’envie aux élèves, qu’on leur montre toujours une image de ce métier avec quelque chose de frais ".

Pascale Dupas, ancienne directrice de l’Ecole :

" Je dirais qu’il y a beaucoup d’attente et beaucoup d’optimisme par rapport à ce qui nous attend les uns et les autres ; voilà ".