L’entreprise Dekra exerce une activité de contrôle technique sur les véhicules légers et les poids lourds. Elle mène des actions de prévention aux particules fixes et au NOx (oxydes d’azote) qui se concrétise par l’installation de cabines pressurisées et le contrôle à distance par un système de caméras.

Gilbert Ronxin, responsable technique poids lourds :

« Dekra est née en 1925, c’est une entreprise qui fait exclusivement du contrôle ou de l’inspection. En France, Dekra a 1 700 centres de contrôle VL et 150 centres de contrôle poids lourds. Alors les risques chimiques, on en a pris conscience je dirais dès le début de l’activité dans le contrôle technique poids lourds. Très rapidement, nos salariés nous ont fait part des difficultés qu’il y avait à utiliser des extracteurs que l’on branchait sur les tuyaux d’échappement et de fil en aiguille, d’études en études, on a vite vu que ces systèmes étaient pas forcément pertinents dans notre métier.

Tout d’abord, on a fait une étude pour savoir le niveau d’exposition des salariés aux particules fines et au NOx. On a très rapidement détecté trois zones majeures : c’est la zone au freinomètre où les véhicules réaccélèrent pour sortir les essieux des bandes frein à chaque essieu ; la deuxième phase, c’est la partie contrôle technique des émissions ;  la troisième partie, c’est le contrôle en fosse puisque on a certains contrôles en fosse qui doivent être faits moteurs tournants et quand on a des véhicules avec un échappement qui donne dans la fosse, les gens étaient d’autant plus exposés. Donc, c’est pour ça on a pris le parti non plus de capter à la source mais durant ces phases que le salarié soit en retrait par rapport au risque donc, on a déployé dans tous nos centres des cabines de contrôle qui sont pressurisées avec un air filtré capté à l’extérieur ».

Dave Lesenechal, contrôleur technique :

« Plus de problème niveau respiration parce que ça filtre énormément les particules fines. On a fait des installations de caméra pour notre sécurité de façon à voir tout ce qui se passe autour de la pièce de contrôle. Donc on reste dans notre cabine et on peut voir tout problème qu’a le véhicule grâce à ces caméras. Nous, en tant que contrôleurs, on a apporté notre pièce à l’édifice de façon à ce que ça puisse évoluer tous les jours, tous les jours tous les jours ».

Gilbert Ronxin, responsable technique poids lourds :

« Donc on est accompagné par la Cramif depuis l’origine, depuis 2009 par Monsieur Ader. On a donc un travail en commun depuis de nombreuses années et c’est lui qui nous a conseillé de demander une subvention pour le contrôle à la vidéo, pour pouvoir bien formaliser en fait ce travail en commun. Alors ce Trophée évidemment, c’est la reconnaissance de l’investissement de l’entreprise depuis de nombreuses années dans les études pour la sécurité de nos salariés et bon c’est vrai que pour les gens qui ont mené le projet, ça donne un peu de fierté d’avoir participé à une telle étude ».